Préparation physique à un Trek. Le Népal en solitaire.

Le Bon-Jour à toutes et tous,

Cette fois, je vous partage mes conseils et mes entrainements à une bonne préparation physique -et mentale- à un périple en solitaire dans l'Himalaya népalais.

Ma condition était déjà très bonne avant mes départs pour ces treks en solitaire et hivernaux dans le Haut Himalaya car je pratique la course à pieds depuis l'âge de 15 ans de façon régulière. Si vous pensez que le plus est important est le cardio...Vous avez raison car chargé de votre sac à dos qui ne fera pas moins de 14 ou 15kgs, votre rythme cardiaque sera mis à rude épreuve dans les forts dénivelés que proposent les plus hautes montagnes du monde!

Dénivelé du trek de Jiri au Kala Patthar.

  

Ironiquement, je serai tenté de vous dire que le plat n'existe pas dans ces lieux là :)

On est presque toujours en montées ou en descentes et bien entendu, les secondes sont bien plus difficiles que les premières. Vous vous en doutiez! Il faut donc se préparer au travers d'exercices de fréquences cardiaques importantes et répétées plusieurs fois par semaine avant votre départ. Mes entrainements étaient donc variés et consistaient principalement en des séances courtes mais intenses avec des côtes à grimper jusqu'au bout et sans s'arrêter. 

Le meilleur de tous les exercices demeurant, selon moi, celui de monter de longs escaliers en courant! 

Les entrainements en "fractionnés" ne sont pas à négliger non plus. Échauffement sur deux kilomètres puis séries de sprints à hautes densités sur une centaine de mètres en reprenant le rythme de course normal entre chaque accélération.

J'incluais aussi d'assez longues distances à rythme moins élevé pour l'endurance car m'attendaient des marches de plusieurs heures dont les plus longues étapes pourraient durer du matin jusqu'au soir avec parfois le franchissement de deux cols dans la même journée. (Étape du col de Lamjura depuis Kinja. 2000M de dénivelé dans la journée.)

Des courses de 10 à 20kms me permettaient ainsi de garder une fréquence cardiaque élevée durant plus d'une heure ce qui serait largement le cas tout là haut! 

Enfin, je faisais de très longues marches avec un sac chargé des 15kgs mentionnés plus haut...

Ne pas oublier de se ménager des journées de repos sans exercice si vous n'avez pas l'habitude de faire du sport régulièrement. Se lancer à faire du sport de façon extrême à 15 jours de votre départ n'est pas forcément judicieux et comme dans toute pratique, c'est la régularité et la constance qui sont les plus importantes. N'oubliez pas de faire des étirements et des exercices d'assouplissements.

Plus tôt vous vous y prenez avant votre trek et mieux c'est!

Avoir une bonne hygiène de vie en général est le meilleur des remèdes durant toute sa vie et apporte un vrai plus pour les vieux jours....

On pourrait aussi parler de la très grande importance de notre alimentation avant, pendant et au quotidien. Pensez surtout à vous hydrater correctement car grands nombres de nos problèmes physiques viennent d'une sous hydratation chronique et au quotidien.

Il est recommandé de boire 1,5L d'eau par jour avec un surplus évident les jours d'entrainement. En haute montagne himalayenne, ce n'est pas moins de 3L d'eau qu'il vous faudra boire chaque jour. 

L'air y est souvent très sec et l'on transpire beaucoup avec le sac collé au dos et les énormes dépenses énergétiques consenties....  

C'est un point vraiment très important voire crucial que celui là!!!!

Si tout cela vous parait trop difficile et contraignant, n'oubliez pas que c'est une préparation pour un périple en solitaire et sans porteur que je vous détaille ici. Si vous partez à plusieurs et avec des porteurs, l'aventure sera nécessairement bien moins difficile. Il faut néanmoins se préparer à minima et ne pas trop présumer de ses capacités car au pied du mur, les difficultés seront là! 

Enfin, et surtout, il y a une composante majeure que vous ne pouvez pas appréhender à l'avance qui est celle de l'altitude et de la réaction de votre organisme à celle-ci. Ma préparation était très bonne comme vous l'avez vu mais passés les 3500M de hauteur, elle fut plus que mise à mal!

Le mal des montagnes peut s'avérer impitoyable et rendre presque caduques toutes vos longues séances d'entrainements préparatoires. Ne perdez pas de vue aussi que des douleurs intercostales peuvent survenir par manque d'habitude de porter une charge permanente sur le dos. Les courbatures en bonus les premiers jours aussi. Néanmoins, chacun est différent et doit se faire sa propre expérience sur le terrain et ces lignes ne sont que mes ressentis sans présager de ce que seront les vôtres. 

Il ne faut pas perdre de vue que si vous choisissez l'hiver, tout comme moi, le froid parfois intense lors des journées sans soleil et venteuses, rend les choses beaucoup plus difficile qu'au printemps ou en automne par beau temps et températures plus clémentes.  

C'est une composante à garder à l'esprit!

Par contre, le choix hivernal est la garantie, au delà de la rudesse climatique, d'être seul dans la montagne. Le soir chez l'habitant aussi! Vous aurez la chance de pouvoir profiter d'un calme absolu sans presque aucun bruit ce qui n'est vraiment pas le cas en saison et surtout du temps à passer avec la ou le propriétaire des lieux toujours très heureux de vous accueillir en cette période vide de touristes.

Mes treks népalais:

Le premier de mes quatre voyages au Népal fut donc consacré au trek du Camp de base de l'Everest jusqu'au sommet du Kala Patthar et ses 5650M.

Au sommet du Kala Pathar Hiver 2012.

 

Le second depuis le bas de la vallée avec un départ de Jiri pour le fabuleux lac de Gokyo avec ses eaux turquoises via la vallée de Thamé et le redoutable col du RenjoLa et ses 5360M.

Renjo La. Hiver 2016.

 

Enfin, le dernier en date fut celui dit des "3 cols" avec le franchissement de celui de KongmaLa (5535M) puis celui de ChoLa et son glacier (5420M) et à nouveau celui du RenjoLa (5360M) mais cette fois d'Est en Ouest...

 

Chukhung Ri. Hiver 2017.

 

Les difficultés physiques furent présentes à chaque fois tout autant que les félicités spirituelles et de reconnexion à la Nature que m'offrirent ces exigeants voyages aux pieds des plus hauts sommets de notre planète la Terre.

Mon moral fut particulièrement éprouvé lors du premier périple où j'eus à traverser l'hiver le plus rigoureux de la décennie selon les dires des Sherpas eux-mêmes! Rien ne me fut épargné de ce que je vous ai détaillé plus haut: Courbatures, douleurs intercostales, mal des montagnes et tant d'autres choses encore mais aussi, et c'est cela le plus magique, une connexité inouïe d'avec notre Mère la Terre et en particulier avec le règne Minéral, l'enseignement du silence absolu, un émerveillement permanent des beautés de la Nature, des rencontres avec les locaux et les moines absolument extraordinaires...

Au delà de tout cela encore, un apprentissage inimaginable sur moi-même. De mes capacités physiques et morales mais surtout spirituelles!!!

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De retour de ma première aventure népalaise en hiver 2012, j'ai fait le choix de réaliser mon rêve en devenant un écrivain libre et indépendant. Je ne vis donc que de mon écriture depuis 2014.... 

 

C'est fort de mes expériences Himalayennes en solitaire et de 20 années de pratique de la méditation que je vous propose cette initiation à la méditation de la marche en don libre et conscient dans la démarche d'un monde fait de partages de nos richesses humaines et spirituelles. L’initiation se déroule sur 2H durant lesquelles je vous offrirai des clés à la découverte de l'instant présent ainsi qu'au fonctionnement du mental et de l'ego.

(5 pers. maximum par initiation)

Yan.

contactez-moi via le formulaire ci-dessous si cela vous intéresse!   

Le lien: Méditation de la marche

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